Paroles d’alumni – In Burundi, AHEZA IWACU is bringing waste back to life

 

Aniella is a woman from Burundi capitalizing more than 13 years of experience in financial administrative management and business consultancy. In 2017, she randomly met few women late  in the afternoon looking for leftovers on the street edges in Bujumbura down town, the Capital city of  Burundi. « As a mother, I asked myself, what are these women for in the garbage bins at this time? It affected me because of the health implications but also the danger of such actions  as they were with young kids and babiesaround ».

Discussions with them led her to found AHEZA IWACU, a social enterprise that works on waste management and recycling services in Bujumbura. « AHEZA IWACU » means « our beautiful homes », in the local dialect, and the goal is to create better homes or living spaces.  The originality of such a project relies in the fact that it is one the few ones that mixes education and services on environnemental protection in the city.

The main objective of AHEZA IWACU is to provide adequate and professional waste disposal practices in the city but also create jobs for vulnerables women. There main activities are awareness campaigns and training which according to Aniella is « the best way to change practices and create awareness about environmental protection locally ». AHEZA IWACU does periodic waste collection for households, restaurants and offices. While gaining experience in her craft, Aniella goes ahead and creates connexion with small holder famers in sub-urbans areas that do not have access to land and nutritional food. They are provided with training on how to grow vegetables by using organic fertilizers.

As a start up, AHEZA IWACU has five employees who work permanently and temporary waste collectors depending on collection dates.  Equipped with one truck, brand new composting machines and a lot of motivation help Aniella and her staff work on daily basis.

In 2020, the main challenge was certainly the delay in logistics (machines) from suppliers due to the Covid-19 pandemic ; « We ordered for some machinery and our suppliers were not able to deliver due to the sanitary situation, we had to adapt and find new options to have an impact » says Aniella.  This situation lead them to engage in community development and sensitization projects during the pandemic in parternship with the localstakeholders..

Again, to adapt, a new project of plastic recycling unit is being put in place to support eco-friendly buildings in the country. Furthermore, they do not hesitate to raise personal funds, compete in acceleration programs and meet potentials investors.

Aniella insists on the complexity of succeeding as a female startup manager in a challenging ecosystem. However, her numerous participations in the empowerment programs have allowed her to join the Social and Inclusive Business Camp in 2020. A « refreshing experience » as she describes it. An opportunity to meet and discuss with many people in her field and create her own network (entrepreneurs working in recycling and waste disposal tech) through the mentorship program. Interacting and collaborating with other entrepreneurs reassures her on challenges and ways to go forward in her daily managerial decisions. The bootcamp and speed dating with investors prepared her on how to prepare a fundraising and convince partners and investors.

 

Aside the environmental impact AHEZA IWACU is carrying on, they keep building on their legacy with female leadership through capacity building for young female through transfer of knowledge and mentorship programs.

« This is our way to give back to society, we foresee a Burundi that bridges financial and wealth gap, but also institutionalizes female entrepreneurship. Investing in female entrepreneurship is the most effective way to improve gender equality and inclusive economic growth ».

Afric’Innov, un fonds pour encourager l’entrepreunariat innovant en Afrique

Avec un financement de l’AFD, l’Institut de la Recherche pour le Développement (IRD), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le groupe Orange, l’association AfricaFrance et l’association Bondy Innovation, en collaboration avec les incubateurs partenaires, le CTIC (Sénégal), le CIPMEN (Niger), La Fabrique (Burkina Faso), et Etrilabs (Bénin) ont lancé un dispositif de prêts d’honneur : le Fonds Afric’innov. Ce fonds a pour ambition de fournir les financements nécessaires aux frais de début de parcours (frais de recherche et développement, prototypage, travail sur le business plan, conseil fiscal et juridique, …etc) que les banques commerciales considèrent trop risqués. Le fonds s’attache aussi à servir les petites structures trop éloignées des grands bailleurs privés ou publics. Ce fonds est doté d’un montant initial de 450 000 euros, apporté par l’AFD dans le cadre du programme Afrique Innovation.

Le financement, premier obstacle des porteurs de projet
Le financement est un enjeu majeur pour les entrepreneurs et conditionne leur réussite. Comment faire ses preuves sans financement ? Comment développer un prototype sans moyens financiers ? Les banques commerciales et les investisseurs restent souvent frileux à l’idée d’accorder un crédit à une startup qui n’a pas encore fait ses preuves ou qui n’a pas développé de prototype.

Le financement d’amorçage en Afrique, un enjeu pour le développement
En France, les startups peuvent bénéficier de certaines aides, publiques ou semi-publiques pour les aider à passer le cap du début de parcours. Les prêts d’honneur sont des prêts à taux zéro et sans garantie. Ils sont, depuis une vingtaine d’années, des outils essentiels de la réussite des politiques publiques d’encouragement à l’entrepreneuriat.
En Afrique, et en particulier en Afrique subsaharienne et francophone, le système de financement des startups est dans la plupart des pays, insuffisant ou défaillant : peu de garantie de prêt, peu de subventions publiques, pas de plate-forme de prêt d’honneur. Tandis que les structures d’accompagnement de startup se développent, les outils financiers restent les grands absents.

Un fonds pour encourager l’innovation et l’entreprenariat en Afrique

Le prêt d’honneur :
Un prêt d’honneur est un prêt à taux zéro, accordé non pas à la start-up, mais à l’entrepreneur lui-même. Il est versé directement sur le compte courant du porteur de projet. C’est une condition contraignante, qui a pour but d’assurer le remboursement, étant donné qu’aucune garantie, caution, ni apport n’est demandé au porteur de projet. Cependant, pour la start-up, il sera non intrusif au capital, permettant un éventuel effet de levier auprès d’autres sources de financement.

Lire l’article complet sur le site de l’AFD

 

 

Paroles d’alumni – Une pépite de savon dans le Kivu

 

« La réalité c’est que nous populations du Kivu n’avions pas le choix sur des produits de première nécessité et de leur qualité, on était obligé de consommer ce qu’on nous importait des pays voisins »

A l’Est de la République Démocratique du Congo, le Kivu a des lacs, des plages et des montagnes majestueuses et tout pour plaire. Divisée en deux provinces (Sud et Nord), c’est l’une des régions les plus riches du pays (richesses minières et agricoles). La région est également frontalière avec l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie et offre donc plusieurs opportunités dans l’export et le commerce de produits locaux pour les entrepreneurs. Sujette à des tensions inter communautaires, la région a progressivement accueilli de nombreux réfugiés issus de pays frontaliers.

C’est dans cet environnement verdoyant qu’un ingénieur en télécommunication et réseaux, Lebon MIRUHO, digne fils de son Kivu natal, lance la Savonnerie du Kivu (SAVOKI) en 2017, de manière artisanale. Armé par sa volonté de créer des emplois mais aussi de donner le choix et l’accès à des produits de première nécessité de qualité et produits localement aux populations de sa province, la savonnerie est désormais installée dans deux provinces au Congo (Sud et Nord Kivu). La SAVOKI produit et distribue une gamme de sept savons de ménage, vaisselle, désinfectant et solution et gel hydroalcoolique.

Ayant réussi à fidéliser une clientèle locale et à industrialiser une partie de sa production, SAVOKI compte aujourd’hui 74 employés en CDI, CDD et des commerciaux en contrats de performances et occasionnels. Cette expansion vient également avec des challenges récurrents auxquels se heurtent de nombreux entrepreneurs de la région : accès aux financements, aux matières premières, certification, autorisations des autorités locales, auxquels s’ajoutent des défis d’ordre organisationnels et de structuration. Les questions d’autorisations et certifications sont souvent clés pour les entrepreneurs, comme l’illustre pour SAVOKI l’opportunité générée par le covid, l’entreprise étant spécialisée dans la production de savons et des désinfectants. Malheureusement, la production de gels hydroalcooliques aux normes devant faire l’objet d’une autorisation spécifique, le temps permettant d’obtenir l’autorisation des autorités administratives n’a pas permis de commercialiser les produits lors du pic de la crise sanitaire. Cela a enseigné à l’entrepreneur le besoin de « planifier mais aussi à s’adapter pour se relever ».

Malgré ces enjeux, rien n’arrête la savonnerie qui se lance le défi d’employer et de soutenir les jeunes de la région.

 

 

Une politique ESG et impact en cours de structuration

Soucieux de l’impact de ses activités sur l’environnement et la société, la SAVOKI met en place une politique d’impact et d’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) afin de réduire son empreinte écologique mais aussi de protéger la santé de ses employés. Lebon s’assure ainsi de la mise en place de procédures de sécurités internes strictes concernant les employés, qui sont également équipés de masque et gants industriels.

« Mettre en place une usine de référence pour plus de 10 millions d’habitants »

En 2020, la Savonnerie du Kivu a participé au programme d’accélération Social and Inclusive Business Camp, financé par l’Agence Française de Développement et coordonnée par Investisseurs & Partenaires. Une opportunité qui a permis au dirigeant de renforcer ses capacités en gestion et en leadership et à l’entreprise de rencontrer de nombreux investisseurs lors du sommet digital EMERGING Valley auquel est adossé le programme.

L’objectif est désormais de faire passer la SAVOKI d’une usine locale à un acteur référence pour les populations de République Démocratique du Congo, à travers un plan de développement ambitieux. « Mon ambition est que la savonnerie soit évoquée à chaque fois que l’on parlera du Kivu », conclut Lebon.

Paroles d’alumni – KYTO PROD ou la valorisation de la nature grâce à la science

 

Une carrière destinée à l’enseignement universitaire…

Docteure et professeure universitaire en biotechnologie, Olfa KILANI était destinée à une carrière dans l’enseignement et la recherche scientifique. La fibre entrepreneuriale qui l’anime l’a finalement poussée, il y a deux ans, à se consacrer entièrement à sa startup, KYTO PROD, fondée sur les résultats de ses travaux de recherche sur la valorisation du « Chitosan ». Son savoir-faire, elle l’explique simplement par « l’extraction d’une molécule, le Chitosan, à travers des déchets marins tels que les carapaces des crustacés ou à partir des végétaux comme les champignons ». Cette molécule est la base d’une gamme produits cosmétiques et médicaux (crèmes, minceur, cicatrisant, etc..). Elle est aussi exploitable en agro-alimentaire bio-conservateur ou encore en agriculture comme biofertilisant mais également dans la biofiltration des eaux usées.

La mise en valeur de « déchets marins » confère un impact environnemental intéressant à KYTO PROD. Cette alternative prometteuse, s’appuie sur un procédé zéro déchet où toutes les étapes de la transformation génèrent un sous-produit. Ce procédé ajoute une valeur à l’entreprise et permet d’élargir encore sa gamme de produits .

Dans un pays durement touché par la crise du Covid-19, la startup fait face à cette crise sanitaire et économique sans précédent et saisit l’opportunité en réorientant sa production vers une gamme de produits désinfectants,. Cette capacité d’adaptation permet à KYTO-PROD de générer des premiers revenus et de donner de la crédibilité auprès des partenaires, grossistes et clients par l’accessibilité et la qualité des produits. Cette relation est en grande partie due au profil impressionnant du porteur de projet « technique mais opérationnelle ». Pour faciliter la relance des entreprises face à la crise du Covid, KYTOPROD bénéficiera également du soutien en avance remboursables du projet SAVE financé par l’Union Européenne.

 

 

Zoom sur le développement de KYTO PROD

L’entreprise participe à plusieurs programmes d’accélération et connait du succès. Succès qui lui permet de rencontrer un premier investisseur et d’entamer une première levée de fonds ; des plans d’expansion, de réaménagement des locaux et l’acquisition d’équipements (véhicule, machine sophistiquée).

La brillante participation de KYTO PROD à Emerging Méditerranean (EM) puis au Social and Inclusive business Camp (SIBC) lui a permis de créer un réseau et de rencontrer plusieurs acteurs et potentiels partenaires dans le secteur dont notamment Gédéon Mashishi, participant du SIBC 2020 et dirigeant de l’entreprise 24 Bio SAS en République Démocratique du Congo. Ces échanges et rencontres permettent de nouer un premier partenariat entre les deux entités qui consistera à approvisionner KYTO PROD en matières premières importantes dans la production de ses gammes.

« Ce partenariat en réjouit plus d’un car c’est l’un des objectifs derrière la mise en œuvre de ce type du programme » explique l’une des organisatrices du programme. De son coté, Olfa déplore en effet un manque de confiance entre les entrepreneurs et potentiels partenaires qui ralentit les affaires. « De meilleures relations aboutiraient à des projets profitables pour toutes les parties. Ce type de programme peut agir comme un accélérateur de confiance entre les acteurs ».

 

 

Deuxième levée de fonds, projets futurs et valeurs partagées

Chez KYTO PROD, les valeurs c’est de « rendre ce qu’on nous a offert, permettre aux autres de réaliser leurs projets en leur apportant du soutien et des retours d’expérience ». Ainsi, Olfa soutient et encourage les jeunes en siégeant comme membre du jury et mentor pour plusieurs concours de startups en Biotech et HealthTech. Elle souhaite inspirer les jeunes ingénieurs et professionnels à oser et à se lancer dans l’entreprenariat à la fin de leur étude ou recherche. En interne, KYTO PROD souhaite être une startup modèle où il fait bon vivre pour les employés et donner un cadre de travail agréable.

Actuellement, KYTO PROD est en discussion pour une deuxième levée de fonds avec un investisseur. L’objectif est désormais de conquérir les marchés internationaux mais également de mettre en place une nouvelle gamme de produits de beauté sur le segment de cosmétique clinique réparateur, selon des demandes des clients.

L’accès à un système d’assainissement ...

Sanergy intègre toute la chaîne d’assainissement en créant un vaste réseau de toilettes payantes, en transformant les déchets en engrais biologiques et aliments pour animaux et en les commercialisant auprès des paysans kenyans. L’adhésion de la communauté au projet est l’un des facteurs clés de réussite de ce social business. L’exemple de Sanergy montre qu’il est indispensable que tous les acteurs de la chaîne de valeur puissent en retirer des bénéfices.

Cet article est extrait du numéro

Cet article est extrait du numéro 23 sur le social Business

L’idée de Sanergy a émergé au MIT (Institut de technologie du Massachusetts), lors d’un exercice où il était demandé aux étudiants de développer une solution entrepreneuriale qui réponde à un défi de lutte contre la pauvreté affectant au moins un milliard de personnes à travers le monde. Ani Vallabhaneni, Lindsay Stradley et moi-même avons décidé de mutualiser nos expériences afin d’élaborer une solution systématisée au problème sanitaire en milieu urbain.

4,1 milliards de personnes n’ont pas accès à une installation sanitaire élémentaire (Baum et al., 2013). À Nairobi, les 2,5 millions d’individus vivant dans les bidonvilles ont recours à des pratiques non hygiéniques comme les « toilettes volantes » et l’utilisation de fosses à ciel ouvert.

Le but initial de Sanergy était de développer un vaste réseau de toilettes payantes couvrant les différents bidonvilles de Nairobi pour ensuite collecter et transformer les déchets en engrais biologique et en biogaz. Mais notre attention s’est vite portée sur deux autres voies. D’une part, afin d’atteindre un plus grand nombre de clients potentiels et de mieux répondre à leur demande, nous avons développé notre circuit de distribution en l’ouvrant aux propriétaires fonciers et aux écoles. D’autre part, nous avons expérimenté d’autres façons de traiter les déchets. C’est ainsi que nous avons développé des aliments pour animaux à base d’insectes, sains et riches en protéines.

Voir l’article complet sur le blog Secteur Privé & Développement, animé par Proparco.

L’édito de Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD.

L’innovation sociale est au cœur de la mission de l’Agence Française de Développement. Elle favorise l’inclusion et la lutte contre les inégalités. Elle pousse à décloisonner les approches et à gagner en transversalité et en agilité. Elle invite à dialoguer avec un large spectre d’acteurs et à co-construire des solutions ensemble, au plus près du terrain. C’est ce qui nous a poussés à lancer le « Social Business Camp », un programme d’accélération à destination des entrepreneuses et des entrepreneurs porteurs d’impact sociétal positif. Axé sur l’Afrique, toute l’Afrique, cette formation est ouverte à 360 degrés, avec des intervenants de tous les horizons. Que vous soyez entrepreneur ou intrapreneur, vous allez pouvoir accélérer votre projet à impact social pour le faire passer à l’échelle. En complément des financements qu’elle apporte (9,4 milliards d’euros en 2016), l’Agence Française de Développement appuie et conseille ses partenaires dans plus de 100 pays, sur les 5 continents. Elle dispose d’une expérience reconnue en accompagnement et ingénierie de formation dans le développement.

Avec le Social Business Camp, nous cherchons à booster la dynamique d’émergence de projets portés par l’initiative privée qui poursuivent à la fois un objectif de rendement économique et de génération d’impacts sociaux et environnementaux forts sur leur communauté.

Parce que nous sommes convaincus que les solutions se construisent ensemble, dans une logique d’innovation ouverte. Parce que chacun (e) d’entre nous est un maillon essentiel de l’action collective pour construire un monde en commun.

 

Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD)

Premiers enseignements du fonds d’impact du ...

   Bien que les populations pauvres des pays en développement soient disposées à payer pour des biens et des services de base, les solutions du secteur privé n’y répondent pas efficacement. Ces populations doivent souvent payer des prix plus élevés pour des biens et services similaires ou se contenter d’une qualité inférieure.

Nous pensons que les institutions financières de développement ont un rôle crucial à jouer en stimulant les initiatives privées, et en favorisant le développement d’entreprises sociales et rentables. Le DFID a décidé de s’engager dans les investissements à impact afin de relever plusieurs défis liés à ce marché (fragmentation du marché, hétérogénéité de l’information, difficulté des gestionnaires de fonds à mesurer les performances sociales et environnementales des investissements à impact, etc.). Il a donc créé en 2012 le programme « Impact », dont la composante clé est le fonds DFID Impact Fund doté de 75 millions de dollars. L’objectif de cette facilité est d’investir dans des entreprises qui répondent aux besoins des plus pauvres tout en étant rentables, avec une approche de type « fonds de fonds ». C’est l’institution financière de développement anglaise CDC qui gère le fonds et qui est donc chargée de sélectionner les gestionnaires des fonds. Elle gère également un autre fonds du DFID, l’Impact Accelerator Facility, doté de 40 mil- lions de dollars. À court terme, ces initiatives stimuleront la confiance des co-investisseurs, grâce à des méthodes robustes d’évaluation de la performance financière et de l’impact. À plus long terme, elles visent à catalyser d’autres financements en démontrant la viabilité financière et l’impact positif de ces modèles économiques orientés vers les populations pauvres.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog  Secteur Privé & Développement, animé par Proparco

 

L’innovation frugale, une révolution venue ...

Les entrepreneurs des économies émergentes sont les pionniers d’un nouveau modèle, l’innovation frugale. Cette approche vise à créer davantage de valeur sociale en minimisant le recours à des financements et ressources naturelles rares.

L’Inde, la Chine, le Brésil et quelques pays émergents d’Afrique se sont érigés en pionniers d’un nouveau modèle : l’innovation frugale. Celle-ci est diamétralement opposée à une approche élitiste habituellement en vigueur dans les pays industrialisés et centrée sur un processus de recherche et de développement qui est coûteuse et rigide. Cette approche occidentale s’appuie sur un modèle d’innovation structuré et gourmand en ressources, qui cherche « à faire plus avec plus » ; inversement, l’innovation frugale vise à « faire mieux avec moins », à créer davantage de valeur sociale tout en minimisant le recours à des financements et des ressources naturelles rares.

Des solutions innovantes nées de l’ingéniosité et du bon sens

Des milliers d’entrepreneurs et d’entreprises innovantes apparaissent dans les économies émergentes telles que le Kenya, l’Inde, le Pérou ou les Philippines.Pour s’affranchir de la rareté des ressources, ces derniers font appel à l’innovation frugale afin de développer de nouvelles solutions à la fois abordables et durables.

Voir l’article complet sur le blog Idées Pour Le Développement, animé par l’AFD

Une entreprise sociale pour améliorer l’ac ...

Le jeune ingénieur belge Ruben Bäumer pilote l’initiative Sénérgie, une entreprise sociale qui entend améliorer l’accès à l’électricité au Sénégal grâce à la vente de kits solaires. Il revient sur le potentiel et les défis d’un tel projet.

Quel était votre objectif de départ quand vous avez lancé Sénérgie ?

Je voulais travailler dans la solidarité et le développement, en faisant quelque chose de concret sur le terrain dans mon domaine, l’ingénierie. On a démarré une entreprise sociale au Sénégal, Sénérgie, pour vendre des petits panneaux solaires conçus en Allemagne par la société Fosera et fabriqués en Thaïlande. Ces kits de haute qualité, que nous vendons environ 250 euros, sont équipés de quatre lampes LED, d’un chargeur de téléphone portable et d’une radio. Nous avons formé un partenariat avec Caurie, une institution locale de microfinance, pour permettre d’étaler l’achat du produit sur dix-huit mois, avec une garantie de trois ans pour le kit solaire, y compris la batterie au lithium.

Par où avez-vous commencé ?

En 2014, nous avons fait une étude de faisabilité sur le terrain avec trente kits solaires. Nous avons financé ce projet pilote avec une campagne de crowdfunding et grâce au soutien d’Academics for Development, une organisation étudiante qui a démarré à Louvain et s’est étendue à d’autres universités en Belgique. Elle vise à donner aux étudiants, aux jeunes étudiants comme moi la possibilité d’aller dans les pays en développement pour faire de l’entreprenariat social et mettre en application leur savoir avec des entrepreneurs locaux.

Pourquoi avez-vous choisi le Sénégal ?

En Afrique de l’Ouest, le marché de l’énergie solaire n’est pas aussi développé qu’en Afrique de l’Est ou australe. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons commencé au Sénégal.

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Social business : « intégrer dès maintenan ...

CERISE et ses différents partenaires (AFD, AIDR, CIDR, Entrepreneurs du Monde, Fondation Grameen Crédit Agricole, GRET, I&P, IRAM, Proparco) ont élaboré une grille d’analyse ‘’Social Business’’.

Quelle utilité ? Entretien avec Jon Sallé, responsable de programme chez CERISE.

Le Social Business fait l’objet d’un engouement certain de la part de nombreux acteurs (bailleurs publics et privés, ONG, entreprises…). Pourquoi un tel engouement ?

D’abord, il faut dire que l’idée sous-jacente de ce nouveau secteur, qui est de combiner entrepreneuriat et impact social, est particulièrement attractive ! Le « social business » recouvre un ensemble complexe d’organisations qui diffèrent par leur statut légal, leur relation au capital et au profit, à l’innovation, etc. Toutes ces structures ont un point commun cependant : le problème social ou environnemental auquel elles s’attaquent doit être transcrit dans leur mission sociale.

Le social business s’inscrit dans la tendance mondiale des initiatives responsables qui  émergent.

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