Premiers enseignements du fonds d’impact du ...

   Bien que les populations pauvres des pays en développement soient disposées à payer pour des biens et des services de base, les solutions du secteur privé n’y répondent pas efficacement. Ces populations doivent souvent payer des prix plus élevés pour des biens et services similaires ou se contenter d’une qualité inférieure.

Nous pensons que les institutions financières de développement ont un rôle crucial à jouer en stimulant les initiatives privées, et en favorisant le développement d’entreprises sociales et rentables. Le DFID a décidé de s’engager dans les investissements à impact afin de relever plusieurs défis liés à ce marché (fragmentation du marché, hétérogénéité de l’information, difficulté des gestionnaires de fonds à mesurer les performances sociales et environnementales des investissements à impact, etc.). Il a donc créé en 2012 le programme « Impact », dont la composante clé est le fonds DFID Impact Fund doté de 75 millions de dollars. L’objectif de cette facilité est d’investir dans des entreprises qui répondent aux besoins des plus pauvres tout en étant rentables, avec une approche de type « fonds de fonds ». C’est l’institution financière de développement anglaise CDC qui gère le fonds et qui est donc chargée de sélectionner les gestionnaires des fonds. Elle gère également un autre fonds du DFID, l’Impact Accelerator Facility, doté de 40 mil- lions de dollars. À court terme, ces initiatives stimuleront la confiance des co-investisseurs, grâce à des méthodes robustes d’évaluation de la performance financière et de l’impact. À plus long terme, elles visent à catalyser d’autres financements en démontrant la viabilité financière et l’impact positif de ces modèles économiques orientés vers les populations pauvres.

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