Le Social Business au secours du développeme ...

Le Social Business fait actuellement l’objet d’un engouement certain de la part des bailleurs de fonds, qui se dotent de stratégies ou d’outils dédiés (Banque asiatique de Développement, USAID, DFID, KFW et l’AFD tout récemment). Le social business, peut en effet apparaitre comme la solution miracle dans ce contexte d’austérité budgétaire. Mais que l’on ne s’y trompe pas : le soutien financier public reste une des conditions de sa réussite.  

Concilier objectif social et impératif de rentabilité

Le social business affiche l’ambition de s’attaquer, comme les politiques sociales, à des problèmes sociaux mais en générant dans le même temps des revenus indispensables à la pérennité du projet, sur un modèle économique de type entrepreneurial. Il s’agit d’organisations de statut différents (associations, ONG, coopératives, entreprises, …) qui affichent un objectif social (et/ou environnemental) prioritaire et qui recherchent l’équilibre financier pour ne pas dépendre de financement publics.

Si le profit n’est pas l’objectif premier, il est le moyen d’assurer l’autonomie du projet et de le faire croître s’il y est réinvesti. Les bénéficiaires de ces projets peuvent être les clients (à qui l’on vend à prix bas des produits de première nécessité), ou bien les salariés (à qui l’on offre plus qu’un emploi : conditions de travail améliorées, réinsertion, …) ; les fournisseurs (à qui l’on offre des débouchés stables à un prix équitable, en les aidant à structurer leur filière), voire des personnes extérieures.

Mais comment atteindre l’équilibre financier lorsque l’on vend un bien ou service destiné aux plus pauvres ? Comment déterminer un prix suffisamment bas pour être accessible aux bénéficiaires ciblés, mais suffisamment élevé pour atteindre l’équilibre financier ? L’enjeu du social business est double : s’attaquer à un problème social (lutte contre la pauvreté, améliorer l’accès aux services de base ou à des produits essentiels, lutte contre la déforestation…) avec des parties prenantes généralement pauvres, tout en gagnant suffisamment d’argent pour assurer l’autonomie financière de l’organisation.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le blog Idées Pour Le Développement, animé par l’AFD.