Good enough innovation : concilier impact soc ...

 

Les 3 à 4 milliards de personnes vivant avec moins de 6 dollars par jour intéressent de plus en plus les entreprises. Conquérir ce marché requiert des innovations de rupture, et la good enough innovation permet aux acteurs du social business de concilier pérennité économique et impact social. Entretien avec David Menascé, professeur à la chaire Social Business / Entreprise et Pauvreté d’HEC.

Social business, Bottom of the Pyramid, Good enough innovation… parle-t-on de la même chose ?

Si l’ambition finale est la même – réconcilier la pérennité économique et l’impact social, ces termes renvoient néanmoins à des pratiques différentes.

Le concept de Bottom of the Pyramid (BoP), inventé par CK Prahalad désigne de manière schématique à la fois un segment de population – les 4 milliards de personnes vivant avec moins de quelques dollars par jour – et une approche stratégique visant à inventer des business models qui soient à la fois rentables économiquement et  positifs socialement.

La notion de social business est un peu différente. Popularisée par le professeur Muhammad Yunus, l’ambition du social business est d’inventer des modèles pérennes économiquement dans le but explicite d’atteindre un objectif social. L’aide publique ne pouvant être à la hauteur des besoins, il s’agit d’inventer des mécanismes économiques pérennes pour résoudre des problèmes sociaux – accès à l’eau, à l’énergie ou à l’assainissement – avec un partage de la valeur ajoutée différent de celui opéré dans les stratégies classiques. Muhammad Yunus a en effet fondé le social business sur le principe de « no loss, no dividend », l’ensemble des profits éventuellement générés devant être réinvestis dans le social business.

Voir l’article complet sur le blog Idées Pour Le Développement, animé par l’AFD.